L'auto-compassion : la clé pour guérir ta relation avec la nourriture
Apprendre à se traiter avec la même bienveillance qu'on offrirait à une amie. C'est peut-être la chose la plus importante à comprendre.
Comment te parles-tu quand tu manges quelque chose que tu t'étais "interdit" ?
Si une amie venait te voir en te disant qu'elle a mangé un gâteau alors qu'elle avait dit qu'elle ne le ferait pas, que lui dirais-tu ? Tu serais probablement bienveillante, compréhensive, douce.
Mais avec toi-même ? C'est souvent différent. La petite voix critique, le jugement, la culpabilité. Pourquoi cette différence ?
Cette différence, elle vient souvent de l'idée qu'on devrait être parfaites, qu'on ne devrait pas faire d'erreurs, qu'on devrait toujours faire les "bons" choix. Mais cette idée, elle est fausse. On est humaines, on fait des erreurs, on fait des choix qui ne sont pas toujours parfaits. Et c'est OK.
L'auto-compassion, c'est reconnaître ça. C'est se traiter avec la même bienveillance qu'on offrirait à une amie. C'est arrêter de se juger, de se critiquer, de se punir pour chaque "erreur" alimentaire.
L'auto-compassion, c'est quoi ?
C'est se traiter avec la même bienveillance qu'on offrirait à quelqu'un qu'on aime. C'est reconnaître qu'on fait de son mieux, qu'on est humain, qu'on a le droit à l'erreur.
C'est arrêter de se juger, de se critiquer, de se punir. C'est se donner de la douceur, de la compréhension, de la compassion.
L'auto-compassion, ce n'est pas se faire des excuses ou se laisser aller. C'est simplement reconnaître qu'on est humain, qu'on fait de son mieux, et qu'on mérite de la bienveillance, même quand on fait des choix qui ne sont pas parfaits.
C'est comprendre que manger quelque chose qu'on s'était "interdit" n'est pas un échec. C'est juste un choix. Et ce choix ne définit pas qui on est, ni notre valeur en tant que personne.
"Tu mérites la même bienveillance que tu offres aux autres. Commence par toi-même."
Pourquoi c'est si important
Parce que la culpabilité et le jugement créent du stress. Et le stress crée souvent plus de problèmes qu'il n'en résout. Quand on se traite avec bienveillance, on crée un espace de sécurité, de douceur, de paix.
Et dans cet espace, on peut faire des choix plus sereins, plus alignés avec ce qui nous fait vraiment du bien.
Quand on se juge, on crée du stress, de l'anxiété, de la honte. Et ces émotions négatives peuvent mener à des comportements alimentaires encore plus problématiques. C'est un cercle vicieux : on se juge, on se sent mal, on mange pour se réconforter ou on se restreint encore plus, et on se juge à nouveau.
L'auto-compassion brise ce cercle. Quand on se traite avec bienveillance, on crée un espace de sécurité où on peut faire des choix sans peur, sans jugement, sans culpabilité. Et souvent, ces choix sont plus sains, plus alignés avec ce qui nous fait vraiment du bien.
Comment pratiquer l'auto-compassion
Commence par remarquer comment tu te parles. Quand tu manges quelque chose que tu t'étais "interdit", qu'est-ce que tu te dis ? Est-ce que tu es bienveillante, ou est-ce que tu es critique ?
Si tu es critique, demande-toi : qu'est-ce que je dirais à une amie dans la même situation ? Et dis-toi la même chose. Parce que tu mérites la même bienveillance.
Rappelle-toi que manger quelque chose qu'on s'était "interdit" n'est pas un échec. C'est juste un choix. Et ce choix ne définit pas qui tu es, ni ta valeur en tant que personne. Tu es toujours la même personne, avec ou sans ce choix alimentaire.
Tu n'as rien à réparer
Tu mérites de la douceur, pas du jugement. Commence par te traiter avec bienveillance, et tu verras que tout change.
Parce que tu es déjà assez, telle que tu es.
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