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Déconstruction

Les fausses règles alimentaires qui épuisent

Ces règles qu'on nous répète sans cesse : "il faut faire attention", "il y a des aliments interdits"... Et si on les questionnait ?

20 novembre 2025
22 min de lecture
Produits bruts et naturels

"Il faut faire attention." "Il y a des aliments interdits." "Si je lâche, je vais déraper."

Ces règles, on les entend partout. Dans les magazines, sur les réseaux sociaux, dans les conversations. Elles semblent évidentes, logiques, nécessaires.

Mais est-ce qu'elles nous aident vraiment ? Ou est-ce qu'elles nous épuisent ?

Ces règles alimentaires, elles sont partout. On les entend depuis l'enfance, on les voit dans les médias, on les lit dans les magazines. Elles semblent si évidentes, si logiques, qu'on ne les questionne même plus. Mais est-ce qu'elles nous aident vraiment ? Ou est-ce qu'elles créent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent ?

La vérité, c'est que beaucoup de ces règles ne sont pas basées sur la science ou le bon sens. Ce sont des croyances, des habitudes, des façons de penser qui se sont répandues sans être vraiment questionnées. Et ces croyances, elles peuvent créer du stress, de la culpabilité, de l'épuisement.

"Il faut faire attention"

Faire attention à quoi ? À chaque bouchée ? À chaque calorie ? À chaque choix ? Cette vigilance constante, elle épuise. Elle transforme chaque repas en source de stress.

Et surtout, elle ne fonctionne pas sur le long terme. Parce qu'on ne peut pas être vigilant en permanence. On finit par être fatigué, et on lâche.

Cette règle du "faire attention", elle semble si innocente. Mais elle crée une pression constante. Chaque repas devient un test, chaque choix devient une décision importante. Et cette pression, elle épuise. Elle transforme manger, qui devrait être un moment de plaisir et de connexion, en une source de stress et d'anxiété.

Et le pire, c'est que cette vigilance constante ne fonctionne pas vraiment. Parce qu'on ne peut pas être vigilant 24h/24, 7j/7. On finit par être fatigué, épuisé, et on lâche. Et alors, on se sent coupable, comme si on avait échoué. Mais ce n'est pas un échec. C'est juste que cette façon de faire n'est pas viable sur le long terme.

"Il y a des aliments interdits"

Interdits par qui ? Par quelle autorité ? Il n'y a pas d'aliments intrinsèquement "mauvais". Il y a juste des aliments, avec des propriétés différentes.

Quand on crée des interdits, on crée la frustration. Et la frustration mène souvent au craquage, puis à la culpabilité.

Cette idée qu'il y aurait des aliments "interdits", elle crée une dynamique de privation et de désir. Quand on se prive de quelque chose, on en a encore plus envie. C'est normal, c'est humain. Notre cerveau réagit à l'interdiction en renforçant le désir.

Et quand on finit par "craquer" et manger cet aliment interdit, on se sent coupable. Comme si on avait fait quelque chose de mal. Mais manger n'est pas un péché. Il n'y a pas d'aliments intrinsèquement "mauvais". Il y a juste des aliments, avec des propriétés différentes, des saveurs différentes, des effets différents sur notre corps.

"Si je lâche, je vais déraper"

Cette peur du dérapage, elle vient souvent de l'idée qu'on doit tout contrôler. Mais le contrôle constant, c'est épuisant. Et quand on est épuisé, on finit par lâcher de toute façon.

Et si on essayait autre chose ? Si on faisait confiance à son corps, à ses envies, à sa capacité à trouver un équilibre naturel ?

Cette peur du dérapage, elle est compréhensible. Après des années de contrôle, lâcher peut faire peur. On a l'impression qu'on va perdre le contrôle, qu'on va "déraper", qu'on va manger n'importe quoi, n'importe quand.

Mais cette peur, elle est souvent exagérée. Parce que notre corps sait ce dont il a besoin. Il sait quand il a faim, quand il est rassasié, ce qui lui fait du bien. Quand on arrête de le contrôler constamment, il peut retrouver son équilibre naturel.

Et si on essayait autre chose ? Si on faisait confiance à son corps, à ses envies, à sa capacité à trouver un équilibre naturel ? Si on arrêtait de croire qu'on doit tout contrôler pour que tout aille bien ?

"Ces règles ne sont pas des vérités absolues. Ce sont juste des croyances. Et on peut les questionner."

Comment questionner ces règles

Commence par te demander : d'où vient cette règle ? Qui me l'a apprise ? Est-ce qu'elle m'aide vraiment, ou est-ce qu'elle me crée du stress ?

Si une règle te crée du stress, de la culpabilité, de l'épuisement, peut-être qu'il est temps de la questionner. Peut-être qu'il est temps d'essayer autre chose. Une façon plus douce, plus bienveillante, plus alignée avec ce qui te fait vraiment du bien.

Tu n'as rien à réparer

Ces règles t'ont peut-être aidée à un moment. Mais maintenant, elles t'épuisent. Et tu peux les laisser partir.

Parce que tu mérites de manger sans règles strictes, sans interdits, sans cette vigilance constante qui épuise.

Prête à questionner ces règles ?

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